| Les baleines à bosses de l'Atlantique Nord réalisent deux migrations différentes. L'une vers les caraïbes, l'autre plus à l'Est jusqu'au Cap-Vert. Le Cap-Vert est en effet un point de chute essentiel de la migration des baleines à bosse qui y trouve ici leur lieu favori de cette partie du monde pour donner naissance. Cette population est constitué selon un article scientifique de 2024 d'un maximum de 300 individus. C'est peu, et cela classe cette population parmi les plus vulnérables des baleines à bosse présente dans le monde. Les premières baleines achève l'aller de leur migration courant Février. Nous en observons parfois avant mais dans de très rares cas. Elles n'ont ici aucune nourriture ou si peu que certains individus peuvent perdre jusqu'à 10 tonnes. Elle donneront naissance ici, les femelles allaiteront leur petit, et les mâles chercheront une femmelle pour se reproduire. Le départ sera annoncé aux alentours de la mi mai, un peu plus tard pour les dernières femelles qui attendent que leur petit prenne suffisamment de poids pour se lancer dans cette aventure de plusieurs milliers de kilomètres qu'est la migration retour. Sur le chemin, orques, tempêtes, fatigue, feront que seulement 50% des baleineaux parviendront à l'âge adulte. Dure sélection naturelle... Je vous partage ici les photographies des derniers jours, montrant les dernières baleines que nous observons encore. Ce sont les dernières pour cette années. Elles ont devant elles autour de 7000kms à faire avant de revenir chez elles, en Islande, au Groenland, où elles trouveront abondance de nourriture. Elles se reposeront sur le chemin en faisant un arrêt à Madère et aux Azores. Une route vieille des milliers, peut-être des millions d'années et dont nous ne connaissons encore pas grand chose ! (Données venant de mon expérience personnelle et de mon travail) |
The North Atlantic humpback whales make two different migrations, one to the Caribbean and the other further east to Cape Verde. Cape Verde is indeed an essential point of departure for the humpback whales migration, which find here their favorite place in this part of the world to give birth. This population is constituted according to a scientific article of 2024 of a maximum of 300 individuals. That’s not much, and it makes this population one of the most vulnerable humpback whales in the world. The first whales complete their migration in February. We sometimes observe them before but in very rare cases. They have no food here or so little that some individuals can lose up to 10 tons. They will give birth here, the females will nurse their young, and the males will look for a female to reproduce. The departure will be announced around mid-May, a little later for the last females who are waiting for their young to gain enough weight to embark on this adventure of several thousand kilometers that is the return migration. Along the way, orcas, storms, fatigue will cause only 50% of calves to reach adulthood. Tough natural selection... I share with you here the photographs of recent days, showing the last whales we still observe. These are the last ones for this year. They have about 7000kms to do before returning home, in Iceland, Greenland, where they will find plenty of food. They will rest on the way by making a stop in Madeira and the Azores. A road that is thousands, perhaps millions of years old and about which we do not know much yet! (Datas from my personal and work experience) |
